Table of Contents
- 1 Qu’est-ce que le PGT-A et pourquoi y recourir après 40 ans ?
- 2 Le PGT-A fait-il vraiment la différence ?
- 3 Y a-t-il un risque d’écarter des embryons sains ?
- 4 Et si les embryons sont déjà congelés ?
- 5 Et l’âge, la qualité des ovocytes ou les cycles irréguliers ?
- 6 Que sont les embryons mosaïques ou chaotiques ?
- 7 La qualité de l’embryon (notation) est-elle importante ?
- 8 Le PGT-A retarde-t-il le processus ?
- 9 Cas 1 : Un embryon, une chance – et ça a marché
- 10 Cas 2 : Une deuxième chance après des échecs
- 11 Cas 3 : Quand les cycles avec donneuse échouent aussi
- 12 Et si vous avez déjà connu plusieurs échecs ?
- 13 Conclusion : Histoires vraies, décisions éclairées
Pour de nombreuses femmes de plus de 40 ans, un traitement de fertilité est bien plus qu’une décision médicale. C’est une démarche personnelle, pleine de questions, de doutes et d’espoirs mêlés.
Le PGT-A (Test Génétique Préimplantatoire pour les Aneuploïdies) est l’un des outils les plus puissants pour aider à prendre des décisions éclairées. Il permet de détecter les embryons chromosomiquement normaux, et ainsi augmenter les chances de grossesse réussie.
Voici les questions les plus fréquentes et des histoires de patientes qui ont choisi le PGT-A après des échecs répétés, des fausses couches ou l’incertitude. Leurs expériences témoignent du potentiel du dépistage génétique.
Qu’est-ce que le PGT-A et pourquoi y recourir après 40 ans ?
Le PGT-A est un test de dépistage réalisé sur les embryons lors d’un cycle de FIV. Il permet d’identifier ceux qui ont le bon nombre de chromosomes, augmentant les chances de succès.
Après 40 ans, environ 70 % des embryons présentent des anomalies chromosomiques. Le PGT-A permet d’éviter les transferts inutiles ou à risque.
Le PGT-A fait-il vraiment la différence ?
Oui. De nombreuses patientes ont découvert, après plusieurs échecs, que des anomalies chromosomiques en étaient la cause.
- Une femme ayant fait une fausse couche à cause d’une trisomie 21 a eu un seul embryon euploïde grâce au PGT-A — évitant un nouveau traumatisme.
- Une autre a pu faire transférer avec succès des embryons congelés, biopsiés et recongelés.
- Même après 44 ans, certaines femmes avec un historique médical complexe ont pu identifier les embryons viables.
Y a-t-il un risque d’écarter des embryons sains ?
Le risque est très faible avec les technologies actuelles. Les embryons mosaïques sont parfois exclus, mais les laboratoires modernes réduisent ce risque au minimum.
Et si les embryons sont déjà congelés ?
Ils peuvent être décongelés, biopsiés, puis recongelés. Le taux de perte est faible (environ 2 %) si c’est bien réalisé.
Et l’âge, la qualité des ovocytes ou les cycles irréguliers ?
- Même à 40 ans, si une femme produit encore 4–5 ovocytes par cycle, elle peut continuer avec ses propres ovocytes.
- Les cycles irréguliers n’empêchent pas l’utilisation du PGT-A.
Même avec des ovocytes ou embryons de donneuse, le PGT-A peut révéler des anomalies (jusqu’à 35 %).
Que sont les embryons mosaïques ou chaotiques ?
- Les embryons chaotiques ont de nombreuses anomalies chromosomiques.
- Les mosaïques peuvent parfois s’implanter. Leur transfert est évalué au cas par cas.
La qualité de l’embryon (notation) est-elle importante ?
Oui, mais elle ne garantit pas une normalité génétique. Le PGT-A reste l’outil de référence pour identifier les embryons sains.
Le PGT-A retarde-t-il le processus ?
Il ajoute 2 à 4 semaines à un cycle FIV. Ce léger délai n’impacte pas les chances d’implantation.
Cas 1 : Un embryon, une chance – et ça a marché
Après une fausse couche liée à une trisomie 21, une patiente a fait une FIV. Un seul embryon s’est révélé euploïde. Grâce au PGT-A, elle a pu éviter une nouvelle perte.
Cas 2 : Une deuxième chance après des échecs
Une femme avait plusieurs embryons congelés. Après plusieurs échecs, elle a fait tester les embryons restants. Seuls quelques-uns étaient viables. Cette décision a conduit à une grossesse.
Cas 3 : Quand les cycles avec donneuse échouent aussi
À 44 ans, après plusieurs tentatives infructueuses, y compris avec des ovocytes de donneuse, une femme a utilisé le PGT-A sur deux embryons restants. Cela a été décisif.
Et si vous avez déjà connu plusieurs échecs ?
Certaines femmes choisissent de continuer avec leurs propres ovocytes, si la réponse ovarienne est encore présente. Le PGT-A peut aider à évaluer les chances de succès.
Conclusion : Histoires vraies, décisions éclairées
Chaque patiente a eu son parcours. Mais toutes ont trouvé un tournant grâce au PGT-A. Pour certaines, il a permis un succès. Pour d’autres, une décision plus sereine.